SANTÉ AU TRAVAIL :
Du rififi chez les médecins !
Le SNB observe, depuis des années, les différences d’appréciation des médecins du travail dans le rapport sur la santé de nos collègues dans les Services Centraux Parisiens. Sur le pôle Est, nous avons ainsi assisté à de nombreuses démissions ces dernières années, les médecins ne se sentant pas entendus par la Direction et suffisamment écoutés dans leurs préconisations.
Force est de constater que les années se suivent et se ressemblent. Les dissensions constatées entre Val de Fontenay et la Défense engendrent des situations conflictuelles avec les conséquences suivantes : des salariés se sont plaints de ne pas retrouver des éléments importants indiqués lors de leurs échanges avec la médecine du travail, surtout quand l’entreprise peut être mise en cause.
Le SNB estime que la Direction ne doit en aucun cas interférer dans les conclusions des médecins du travail et au contraire les prendre en compte sans réserves. Les préconisations remontées par ceux-ci doivent faire l’objet d’actions concrètes. Pour nous, la santé n’a pas de prix et c’est bien notre capital le plus précieux.
BILAN SOCIAL DES SERVICES CENTRAUX PARISIENS (SCP) :
Ascenseur social en panne et délocalisations au menu !
Là-aussi, les années se suivent et se ressemblent malheureusement. Le rapport sur le bilan social 2021 restera même un des plus mauvais enregistrés dans les SCP suite à la perte comptable historique de la Société Générale en 2020 et un énième plan social qui avait accompagné cette année.
Nous retiendrons de ce bilan une politique de promotion peu attractive et une poussée exponentielle des délocalisations, que la Direction motive principalement par la nécessité de « baisser les coûts » de production. Les effectifs ont ainsi baissé dans les SCP de 2% (-445 personnes), quand il montait de 9% (+1043 personnes) au sein de SG GSC (Inde+Roumanie). La Direction s’est émue du lien de corrélation que nous faisions. Pour notre part, nous nous sommes émus de la situation des salariés qui voient leur travail partir à l’étranger et leur salaire stagner, pour certains depuis des années.
Le SNB peut comprendre la nécessité de rationaliser les coûts, compte tenu des contraintes économiques et de la difficulté à trouver de nouveaux relais de croissance. Cependant, cela ne doit pas être au détriment des salariés. De plus, la stratégie suivie par la Direction est-elle pertinente ? Perte d’emplois en France, salaires en berne, dividendes en hausse, action SG en baisse…
ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES :
Retour à la vraie vie !
Les élus SNB vous remercient pour les nombreux messages d’encouragement que vous nous avez adressés ces dernières semaines. En effet, nous avons enfin pu reprendre une activité normale, après 2 ans de crise sanitaire qui ont largement perturbé les prestations que nous vous offrons.
Vous êtes notamment revenus vers nous pour souligner votre satisfaction sur les journées récréatives et sur les offres concernant les repas à la Tour Eiffel, qui ont d’ailleurs été sursouscrites et sur lesquelles nous n’avons fait aucun refus.
Pour information, il vous est toujours possible de réserver vos voyages et séjours pour cet été en consultant notre catalogue de partenariats individuels à votre disposition jusqu’au 3 juillet. L’offre s’est encore enrichie de nouveaux prestataires, dont certains recommandés par des salariés. Nous avons relevé le plafond de subvention à 800 €. Vous avez le choix de la destination, du format (voyage ou séjour) et des dates, alors profitez-en !
Le SNB continuera à défendre votre pouvoir d’achat, malgré le faible budget qui nous est accordé : 200 € par an en moyenne pour chaque salarié des SCP, sachant que les chèques-cadeaux représentent déjà plus de la moitié du budget dépensée chaque année par le CSEE.