FUSION SG/CDN :

Des impacts significatifs dans les Services Centraux !

Suite à la présentation du projet de fusion qui avait été faite aux représentants du personnel lors du CSEE précédent, nous avions demandé à la Direction la tenue de commissions économiques, afin de pouvoir échanger avec les salariés impactés, que ce soit de près ou de loin. Le nombre très important de salariés connectés à nos réunions, + de 1500 (150 pour la filière RH, 700 pour NVBQ et 700 pour les BU/SU), a confirmé le besoin d’informations et les inquiétudes légitimes de nos collègues.

Après un plan d’économies drastique en 2021, au cours duquel la filière RH a été fortement impactée, cette dernière va encore être mise à contribution : de nouvelles suppressions sont envisagées chez HRCO et NVBQ/HUM (future nouvelle entité) et des transferts d’activités vers Bucarest, à partir de juin 2023 jusqu’à juin 2024. Les suppressions seront réalisées sur la base de reclassements internes, de Rupture Conventionnelle Collective (RCC) ou de Transition d’Activité (TA) en fonction des codes emplois et CA (Centres d’Activité) que nous tenons à votre disposition.

En amputant une nouvelle fois la RH de nombreux postes, la Direction a pris la décision d’un accompagnement amoindri des salariés, alors que nous voyons parallèlement les coûts, notamment informatiques, du projet s’envoler. Nous avons toujours défendu un accompagnement renforcé des salariés lors des plans massifs de suppression de postes. Comment la Direction peut-elle se soustraire à cette exigence sociale ?

Elle nous a répondu qu’elle envisageait de transférer partiellement la responsabilité de l’accompagnement aux managers, ce que nous avons désapprouvé car les salariés doivent pouvoir bénéficier d’un accompagnement individualisé, par un spécialiste du sujet, en l’occurrence leur RH.

Concrètement, dès octobre 2022, les collaborateurs concernés recevront un courrier concernant la date de suppression de poste et les mesures dont ils relèvent. Ils pourront prendre contact avec leur HRBP et entamer un process de reclassement interne par anticipation sur la bourse des emplois.

Pour les salariés éligibles à un départ (uniquement NVBQ/HUM), la Transition d’Activité (TA) et la Rupture Conventionnelle Collective (RCC) pourront être envisagées courant 2024.

En ce qui concerne la future BU « NVBQ », nous avons bien compris que la nouvelle banque de détail allait générer des économies substantielles suite à l’abandon de certains projets, la suppression de nombreux postes et la réduction de coûts annexes. Cependant, quel en sera le bénéfice pour nos collègues ? Pour notre entreprise ? De nombreuses zones d’ombre persistent dans ce projet.

Le SNB a demandé la tenue de nouvelles commissions économiques, au fur et à mesure de l’avancée du projet, étant donné que les vagues de suppressions de postes sont prévues jusqu’à juin 2024. Nous restons à votre disposition afin de répondre à vos différentes interrogations et vous accompagner. Enfin, nous avons prévu d’organiser des points réguliers avec les salariés concernés. Nous vous en communiquerons prochainement les formats.

ITIM/PLT :

La fin de l’histoire !

Dans le cadre de la fin de la production éditique, les élus CSEE du SNB ont rencontré les salariés le 14 avril sur le site industriel de CAP 18 qui devrait, selon les dires de la Direction, fermer à compter de mi-octobre (la fermeture pourrait cependant s’étendre jusqu’à fin 2022).

Les salariés ne semblent pas informés de la suite des évènements : connaissance du calendrier, mesures d’accompagnement en termes de recensement de leurs souhaits, reclassement, formation… Pourtant, la date de suppression de poste est fixée à février 2023 (date de départ en RCC à respecter pour maximiser le montant du chèque).

Pour les autres salariés qui ne prendront pas une RCC, pourront-ils être intégrés dans les effectifs du prestataire en charge de la reprise de l’activité et dans quelles conditions ? Des questions qui restent en suspens et pour lesquelles la Direction doit nous revenir très rapidement.

En termes d’accompagnement social, les salariés concernés par le projet vont être reçus individuellement au mois de Mai par leur HRBP, afin d’anticiper leur repositionnement au sein de notre entreprise. La Direction nous précise que les mobilités ne seront pas bloquées et ajoute que les formations nécessaires pour certains collègues seront prises en charge par ITIM/PLT dès que les collaborateurs auront trouvé un reclassement. Par ailleurs, les partenaires sociaux ont demandé l’intégration des primes dans la rémunération comme cela avait déjà été demandé par le passé.

Le SNB note que la fermeture de ce site est symbolique et marque la fin d’une époque. La croissance des délocalisations et autres externalisations d’activités prennent progressivement le pas sur des emplois historiques exercés au sein de notre entreprise.

Toute l’équipe du SNB reste à la disposition de nos collègues de CAP 18 pour qu’ils puissent rebondir professionnellement à la SG ou ailleurs.

LYXOR

Clause de retour

Nos anciens collègues de la SG, partis chez Amundi, viennent de recevoir un courrier de leur nouvelle entité leur transmettant des informations pratiques pour l’ouverture de la Bourse des Emplois SG, à compter du 02 Mai, afin qu’ils puissent actionner leur clause de retour au sein de la SG s’ils le souhaitent. Les prises de postes prendront effet au plus tôt le 1er juillet 2022 et au plus tard le 31 Mars 2023, à la condition que la convention de transfert soit actée par la Direction des Métiers SG et formalisée par l’absence d’opposition d’Amundi.

Le SNB continue de suivre ce dossier de près. Nous serons attentifs à la bonne application de ce droit de retour, conformément aux conditions fixées par l’accord du 20 mai 2021

SGSS

De nouveaux transferts d’activités en Inde

La Direction est venue nous présenter un projet de transfert d’une partie des activités des opérations sur fonds (SGSS/FSO) vers SG GSC et d’ajustements de l’organisation au sein de SGSS/CAO, SGSS/CMS, SGSS/DAT, SGSS/FSO et SGSS/TTD.

Nous constatons, une nouvelle fois, que les équipes de FSO sont mises à forte contribution : 18 nouveaux postes supprimés en France pour être transférés en Inde. Ainsi, la Direction a délocalisé la quasi-totalité des postes de comptables à GSC. Il n’en restera que 3 en France, suite à la demande de certains clients de SGSS opposés à ces délocalisations… Elle nous a toutefois rassurés sur les postes de superviseurs et de contrôle qui resteront dans l’hexagone. Nous voilà soulagés !

Elle nous précise que le coût d’une valorisation d’une VL (Valeur Liquidative) reste plus élevé que nos concurrents de BPSS et CACEIS, même si l’écart s’est réduit ces dernières années. Néanmoins, elle insiste sur la qualité de l’expertise des équipes de SGSS qui nous permet de remporter certains contrats.

La DRH de SGSS a fait preuve d’une certaine transparence à l’égard des partenaires sociaux, précisant le montant du budget formation dédiée et indiquant que des réflexions sont déjà en cours pour proposer des reclassements convenables aux salariés dont le poste part en Inde. Il faut dire que le Métier Titres SG commence à avoir une certaine expérience pour reclasser des salariés dont le poste est transféré à SG GSC où les coûts salariaux sont 3 fois moins élevés qu’en France…

Le SNB déplore cette nouvelle vague de délocalisations au sein de SGSS. Pour mémoire, 169 postes ont été créés en Inde en 2021, tandis que le plan social en supprimait 182 en France.

Nous avons insisté, plus globalement, sur la stratégie à venir de SGSS, alors que nos principaux concurrents ont créé un partenariat sur le service aux émetteurs.

Tract En Direct_CSE 28 Avril_Centraux Parisiens